Le Caneton-505  -1954-

Pendant deux ans, on utilisa cette dénomination pour parler du 505. Cette appelation est à la fois complètement paradoxale et tout à fait compréhensible.

Paradoxale parce que tous les Caneton de course sont au maximum de la jauge, c'est à dire font 5 m de long plus 1%. Mais en dehors de la longueur hors tout, le 505 ne correspond à aucun point de la jauge alors édictée. Le 505 n'est donc pas un Caneton. De plus, tenter de le différencier par le seul point commun qu'i garde avec les Caneton relève de la gageure !

Mais on comprend que les dirigeants de l'ASPROCA, Cettier en tête, aient gardé le nom de Caneton puisqu'ils étaient à l'origine du modèle. Le suffixe "505" ne correspond pas au Caneton, mais fait référence au Coronet (5,50 m) raccourci. Le pavillon de cette nouvelle classe, dessiné par Francis Mouvet, reprend bien tous les éléments de la filiation : couleurs, logos du Caneton et du Coronet, et la longueur hors tout comme point commun. Ce pavillon résume par l'image l'histoire de cette création que vous pouvez lire à la page " Historique ". 

Pour appréhender l'aspect technique du 505, mieux vaut se diriger vers les pages de la classe, Le site des cinquos

 

Le moule du prototype du 505, construit durant l'hiver 1953-54, dans le studio du photographe (et canetoniste) D. Mazo, en plein coeur de Paris. 

 

 

Le moule et le proto ont été construit par le jeune Michel Bigoin, canetoniste le WE et ouvrier puis chef d'atelier chez Dornier, un constructeur de Caneton. 

 

La Baule 1960 -  pour la deuxième fois (ce ne sera pas la dernière !), Marcel Buffet "tape le Reste du Monde" aux Championnats qui le consacrent. On ne peut s'empêcher d'avoir une pensée pour Huguette, fougueuse compagne de l'élégant Marcel...  

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